le vol FR4357 du 9 septembre 2025, prévu initialement de Rabat (11h35) à Paris Beauvais (15h25).
Ce vol a été marqué par de graves dysfonctionnements, tant en termes d’organisation que de sécurité et de prise en charge des passagers.
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1. Retard au départ
Dès l’embarquement, nous avons été confrontés à un retard de plus d’une heure, justifié par un problème de toilettes hors service.
Aucun service d’assistance (eau, nourriture, informations) ne nous a été proposé durant cette attente prolongée sur le tarmac.
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2. Comportement inacceptable de l’équipage
Au cours du vol, plusieurs faits particulièrement préoccupants ont été constatés :
Une hôtesse a refusé de s’exprimer en français, prétendant ne pas comprendre, alors que de nombreux passagers n’étaient pas en mesure de suivre en anglais.
Le steward a élevé la voix et menacé publiquement les passagers en affirmant que, s’ils ne s’installaient pas immédiatement, nous resterions « bloqués plusieurs heures à Rabat, sans eau ni nourriture ». (preuve vidéo disponible)
Lors d’un échange avec le cockpit, une hôtesse a soudainement couru dans l’allée en hurlant en anglais « attachez-vous », bousculant des passagers et heurtant un bébé porté par son père. Lorsqu’elle a été interpellée, elle a répondu par l’insulte « fuck ».
Ce comportement a provoqué un mouvement de panique généralisé dans la cabine.
Lorsque plusieurs passagers ont tenté d’obtenir des explications auprès du steward, celui-ci s’est contenté de répondre « contexte compliqué, nous ne pouvons pas parler », avant que l’équipage ne s’installe et cesse tout échange.
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3. Atterrissage imprévu à Séville
Peu après, le commandant de bord a annoncé que nous devions atterrir d’urgence à Séville pour réparer les toilettes.
Nous avons atterri vers 15h10.
Nous sommes restés enfermés plus de 2 heures dans l’avion, entourés par la Guardia Civil, sans eau, sans nourriture, sans information claire.
Le commandant nous a expliqué que nous devions attendre le ravitaillement en kérosène et l’autorisation administrative des autorités espagnoles.
La situation a dégénéré : cris, mouvements de foule, altercations (preuves vidéo disponibles).
Finalement, la police a été appelée, certains passagers considérés comme « violents » ont été évacués, et nous avons été escortés vers une salle fermée.
Durant cette période, j’ai été séparée de ma fille, en état de panique, sans possibilité de la rassurer.
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4. Attente interminable et absence d’assistance
Nous avons été maintenus plusieurs heures sans accès à de l’eau, de la nourriture, ni possibilité de recharger nos téléphones.
Nos familles, qui nous attendaient à Paris Beauvais dès 15h25, n’ont reçu aucune information de votre part.
Les passagers étaient livrés à eux-mêmes, sans communication, ce qui a accru la détresse et la panique, notamment chez les enfants.
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5. Nouvel embarquement tardif
Vers 22h, un nouvel équipage nous a été attribué, l’ancien pilote ayant quitté le vol pour « raisons personnelles ».
Nous avons embarqué à nouveau, mais :
Après un tour de piste, l’avion est revenu au parking pour évacuer 4 passagers, suite à la plainte d’une hôtesse.
L’annonce a été faite uniquement en anglais, incompréhensible pour une grande partie des passagers, et c’est un passager qui a dû traduire en français pour tout l’avion.
Ce nouvel incident a rallongé l’attente et créé encore plus d’incompréhension et d’angoisse.
Finalement, nous avons décollé à 22h40, soit plus de 11 heures de retard sur l’horaire initial.
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6. Atterrissage en Belgique (et non à Paris Beauvais)
Alors que nous devions atterrir à Paris Beauvais, nous avons appris par message peu avant l’atterrissage que nous allions finalement être déroutés vers la Belgique.
Nous avons atterri à Ostende, en pleine nuit (après minuit).
Aucun membre d’équipage n’a accompagné les passagers ni donné d’explications.
Nous sommes sortis dans un aéroport désert, sans douane, sans contrôle, sans personnel pour nous accueillir.
Nos bagages nous attendaient sur un tapis, abandonnés, sans indication.
L’équipage est parti en minibus privé (Viano) et taxis, nous laissant livrés à nous-mêmes.
Certains passagers ont été informés très tard (vers 2h30) qu’un bus était disponible, mais aucune annonce claire n’a été faite.
Pour ma part, mon mari, qui m’attendait à Beauvais depuis 15h25, a dû se rendre en urgence à Ostende pour venir nous récupérer, parcourant plus de 570 km aller-retour en pleine nuit.